Login

Reliquats azotés Plus élevés qu’attendu

Malgré un automne très humide, les températures hivernales douces ont permis une rapide reprise de minéralisation.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

L’automne 2019 s’est caractérisé par une pluviométrie importante, excédentaire de plus de 30 % à l’échelle nationale. « Cela a entraîné une lixiviation de l’azote nitrique en surface, indique le laboratoire Auréa Agrosciences. En parallèle, le climat très doux depuis cet automne, de + 3 à + 4 °C par rapport à la moyenne des vingt dernières années, a favorisé la minéralisation de l’azote organique. »

Auréa s’est appuyé sur les analyses de 73 000 parcelles pour établir un bilan de la campagne des reliquats azotés 2020. Le reliquat moyen disponible est de 46 kg par hectare, « soit - 4 kg N/ha par rapport à l’année dernière, et + 11 kg N/ha par rapport à 2018. » Il varie cependant selon la profondeur des sols (24 kg N/ha en sol superficiel, 44 kg N/ha en sol moyennement profond et 65 kg N/ha en sol profond).

Disponibilités
selon les cultures

Dans près de 65 % des parcelles analysées, des céréales à paille sont en place ou prévues. « Cette année, la dose conseillée moyenne est de 190 unités d’azote pour les blés tendres et durs. Elle était de 195 unités en 2018. Malgré un reliquat moyen plus élevé de 11 kg N/ha, la dose minérale conseillée varie peu », explique le laboratoire. Le reliquat moyen reste plus faible dans les parcelles cultivées en colza, en raison de « l’absorption de l’azote au cours du développement végétatif, qui est plus important que pour des céréales ».

Le précédent pomme de terre présente le reliquat le plus élevé, jusqu’à 78 kg N/ha en sol profond. Il est plus faible en betterave, à 57 kg N/ha.

Justine Papin

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement